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    A une époque (assez lointaine) je m’amusais à mettre des paroles sur des chansons existant déjà. Voici ce que j’avais écris sur l’air de “ballade en novembre’’ :

     

     
    Un petit rappel du texte original.
     
     
    “Qu’on me laisse à mes souvenir, qu’on me laisse à mes amours mortes,
    Il est temps de fermer la porte il se fait temps d’aller dormir.
    Je n’étais pas toujours bien mise ( ça signifie habillée)
    J’avais les cheveux dans les yeux
    Mais c’est ainsi qu’il m’avait prise je croyais qu’il m’aimait un peu.
     
     Il pleut sur sa mer et sur le rivage,
    Et si j’ai de l’eau dans les yeux
    C’est qu’il me pleut sur le visage’’
     
    ''ballade en novembre d'Anne Venderlove" (  Escale)  sur deezer
     
    http://www.greatsong.net/PAROLES-ANNE-VANDERLOVE,BALLADE-EN-NOVEMBRE,104640159.html
     
     
    Ça donnait ceci :
     
    J’avoue j’étais un peu bourrée hier soir quand je suis rentré
    Parait qu’les voisins ont gueulé quand j’ai vomi sur leur palier
    J’ai pas pu ouvrir ma serrure, la cigarette ne rentrait pas
    Il faut dire que dans la voiture j’ai fumé la clé de chez moi ;
     
     
    Il tonne, dans ma tête.
    Et dans mes chaussettes
    Y’a des grosses fourmis qui m’embêtent
     
     
    Et qui me bouffent les orteils
     
    Lorsque la porte c’est ouverte j’ai pu enfin renter chez moi
    J’avais du brouillard plein la tête et j’y voyais pas à deux pas.
    J’avais du plomb dans les baskets ça tournait tout autour de moi
    Et tout les murs faisaient la fête ils dansaient presque la samba
     
     
    Il tonne, dans ma tête.
    Et dans mes chaussettes
    y’a des grosses fourmis qui m’embêtent
    et qui me bouffent les orteils
     
     
    Comme j’avançais à l’aveuglette
     j’ai marché sur la queue du chat
    J’ai trébuché sur plus d’six mettre
    et j’ai hurlé « qu’estc’ que c’est qu’ça ! »
    La chienne aboyait à tue tête ,
    la pauvre je l’ai prise pour un rat
    Je pensais tellement fort à toi,
    que j’en ai dis « je t’aime » au chat
     
    Il tonne, dans ma tête.
    Et dans mes chaussettes
    y’a des grosses fourmis qui m’embêtent
    et qui me bouffent les orteils
     
                       
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    Extrait du roman en court d'écriture " L’Enfant d’Alliance"

    fond musicale: la complainte de la blanche biche "Arpa Celtica"

     

      Captive 

     
     
       Le cri de la louve fit s’envoler les oiseaux
    qui chantaient insouciants dans les branches. 
    Ça avait été plus une brève plainte qu’un cri.
     
    Elle essaya de lutter contre la puissante
    mâchoire d’acier qui lui emprisonnait la patte,
    l’empêchant de retourner auprès de ses petits.
    Ses petits ! C’était sa seule préoccupation,
    bien plus que sa propre sécurité, que sa propre vie.
    Mais quel était donc cette étrange créature sans corps
    qui la retenait prisonnière ? Elle n’avait que des crocs.
     
     Non, ce n’était pas une bête, c’était une chose créée par
    ces êtres à  deux-pattes, et cette chose qu’elle reniflait avec
    crainte,empestait de cette race de “deux-pattes’’ nouvellement
    apparue,de cette race hideuse de laquelle émanait
    des sentiments de haines et de cruautés.
     
    Il lui fallait retrouver ces petits.
    Son désespoir était grand. Elle voulu se coucher mais ne le pu
    car sa patte restait coincée debout, elle poussa
    un  terrible cri de douleur.
     
    Alors elle prit d’instinct une terrible décision :
    Tant pis s’il fallait souffrir, tant pis s’il fallait perdre une partie
    d'elle même, tant pis s’il fallait ne plus jamais être comme avant.
     
     
    Alors sans hésitation, elle commença à mordre, mordre, mordre
    encore et encore, jusqu’au sacrifice de soi-même,
    surmontant l’horrible douleur ; surmontant le désespoir.
     
     
    faisant ainsi un geste d’amour absolu,
    un sacrifice pour ses petits, un sacrifice de soi.
     
     
    Et enfin, au prix d’un long et douloureux effort,
    elle fût enfin soulagée.
    Affreusement blessée mais libre. 
     
    Elle recula, méfiante, boitant sur ses trois pattes restantes.
    Elle renifla cette partie d’elle-même qui restait coincée
    dans la gueule d’acier.
     
    Puis, elle la lécha, comme pour lui dire au revoir.
    Alors elle retourna auprès de ses petits. 
    Elle était libre,mutilée mais libre.Soulagée et libre.
     
     
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    musique: la complainte de la blanche biche
    de Lorenza Paolini ( Harpa Celtiqua)

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     Hommage

     

     

    Ça fait un an déjà que tu nous as quitté
    pour ce triste voyage que tu redoutais.
    Beaucoup disent qu'on fini toujours par s'habituer
    mais aujourd'hui je sais, combien ce n' est pas vrai

     

    Le temps a passé vite depuis nos enfances:
    bonheurs, craintes, colères, et parfois même errances.
    Il nous reste de toi un peu de poussière d'ange.
    Une boîte rangée face au pays de ton enfance.

     

    Un pays de soleil, de chants, et d’amitiés.
    J'espère qu'au moins là haut tu les a retrouvés
    Mais ici bas je t'offre bien qu'elle me fasse pleurer.
    Un rayon de soleil, ta chanson préférée.

                                                                               

           à mon père  avril 2008 

     

     

                                           

     

     

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