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Par Polgara le 12 Octobre 2015 à 09:23
Le dessin de Reiser
C'est une belle maison façade blanche et toit bleu.
Cette grande maison à tellement de fenêtres
qu'on ne peut les compter au tout premier coup d’œil
Elle pourrait habiter un village tout entier
Il y a un parc immense, aux arbres prétentieux,
des branches magnifiques montant droit vers l'azur
qui ne permettent pas que l'on grimpe dessus.
Il semble que les oiseaux ne peuvent y faire leur nid
Un haut mur d'enceinte protège la demeure
tout en haut de ce mur, un enfant c'est hissé,
faute de grimper aux arbres, il l'a escaladé.
L'enfant ne manque de rien ? on pourrait le penser.
C'est une petite maison. Une maison ? C'est vite dit.
Elle n'a qu'une seul fenêtre, une porte abîmée.
Le toit couvert de mousse semble se délabrer
La famille qui l'habite,y est toujours serrée.
Tout en haut du grand mur de la maison voisine
Un enfant c'est posé, afin de l'observer.
L'enfant aux riches habits regarde avec envie
la petite masure avec son arbre unique
Un arbre aux branches droites tendues vers l'horizon,
où l'on a accroché un petit bout de planches
tenues par deux ficelles.
une modeste balançoire de fortune sur laquelle
un enfant en haillons se balance et sourit
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Par Polgara le 6 Juin 2011 à 21:17
Extrait du roman en court d'écriture " L’Enfant d’Alliance"
fond musicale: la complainte de la blanche biche "Arpa Celtica"
Captive
Le cri de la louve fit s’envoler les oiseauxqui chantaient insouciants dans les branches.Ça avait été plus une brève plainte qu’un cri.Elle essaya de lutter contre la puissantemâchoire d’acier qui lui emprisonnait la patte,l’empêchant de retourner auprès de ses petits.Ses petits ! C’était sa seule préoccupation,bien plus que sa propre sécurité, que sa propre vie.Mais quel était donc cette étrange créature sans corpsqui la retenait prisonnière ? Elle n’avait que des crocs.Non, ce n’était pas une bête, c’était une chose créée parces êtres à deux-pattes, et cette chose qu’elle reniflait aveccrainte,empestait de cette race de “deux-pattes’’ nouvellementapparue,de cette race hideuse de laquelle émanaitdes sentiments de haines et de cruautés.Il lui fallait retrouver ces petits.Son désespoir était grand. Elle voulu se coucher mais ne le pucar sa patte restait coincée debout, elle poussaun terrible cri de douleur.Alors elle prit d’instinct une terrible décision :Tant pis s’il fallait souffrir, tant pis s’il fallait perdre une partied'elle même, tant pis s’il fallait ne plus jamais être comme avant.Alors sans hésitation, elle commença à mordre, mordre, mordreencore et encore, jusqu’au sacrifice de soi-même,surmontant l’horrible douleur ; surmontant le désespoir.
faisant ainsi un geste d’amour absolu,un sacrifice pour ses petits, un sacrifice de soi.Et enfin, au prix d’un long et douloureux effort,elle fût enfin soulagée.Affreusement blessée mais libre.Elle recula, méfiante, boitant sur ses trois pattes restantes.Elle renifla cette partie d’elle-même qui restait coincéedans la gueule d’acier.Puis, elle la lécha, comme pour lui dire au revoir.Alors elle retourna auprès de ses petits.Elle était libre,mutilée mais libre.Soulagée et libre.musique: la complainte de la blanche bichede Lorenza Paolini ( Harpa Celtiqua)
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