• ...ou une remise en place dite avec des vers (*)

     

    On ne peut pas c'est vrai plaire à tout le monde,

    Mais est-ce une raison pour être aussi immonde?

    Je t'entends t'écrier: "Elle veut quoi la mégère?!"

    Et moi je te répond que je suis solidaire.

    Je sais pertinemment que mes humbles propos

    s'en iront prestement vers le bas de ton dos.

    J'écrirais les prochains sur du papier de verre.

    Peut être que celà t'incitera à te taire.

    (ou en variante: "Et si t'es pas trop C-- celà te fera taire."  -au choix)

     

    (*) Inspiré et publié  il y a quelques temps en réponse à un commentaire
    des plus odieux vu sur un autre blog au sujet pourtant bien triste)

     

                                             < retour à la liste

     

    Fermer la bibliothèque >                         

     

                             


    1 commentaire
  •  

    AAAAAAAAH L'HOTEL DES VOYAGEURS!!!!!!!!!
     
     
    Quand j'ai trouvé mon premier boulot
    Je couchais à l’hôtel sous des combles crados
    La tenancière avait une gueule de maqu'relle
    et son crapaud d'mari ne valait guère mieux qu'elle
     
    A l’hôtel des voyageurs
    Il y a autant de mouches que de vers sur le beurre
    le fromage court tout seul de la cave au grenier,
    et il y a les cafards qui s'invitent à diner.
     
    Si par malheur le poulet grillé
    se barrait d'la cass'role pour rouler sur le sol,
    c'est à grand coup de sattes que Gisèle le ram'nait
    et avec ses doigts sales, le r'mettait à chauffer.
     
    A l’hôtel des voyageurs,
    Il faut fermer les yeux et te pincer le nez.
    Quand on te sert des œufs, ils sont carbonisés,
    servis dans un seau d'huile, complèt'ment périmée.
     
    Si tu suivait un régime
    pas besoin d'un coup' faim il n'y avait qu'un moyen
    tu voyait d'un coup d’œil en mirant la cuisine
    que c'était pas la menthe qui verdissait les tripes.
     
    A l’hôtel des voyageur
    il faut faire attention si tu veux commander
    Quand tu vois la cuisine tu peux vite constater
    qu'c'est les toiles d'araignées qui coll'mate la g'lée.
     
    Puis il y avait une grand mère
    qui travaillait là bas pour une paye de misère.
    C'est avec le torchon pour sécher la vaisselle
    qu'elle grattait ses furoncles qui suintant vers ses s'melles.
     
    A l’hôtel des voyageurs
    Le ménage n'est pas fait même quand il le faudrait
    Lorsque le vieux dégueule ça te colle sous les pieds
    Heureus'ment qu'il y a l'chien pour tout y ramasser(°) 
     
     
     
     
     (°) C'est le seul truc de faut.
    Tout le reste et je le jure solennellement est authentique.
    Quoiqu'un peu exagéré!
    Vous comprendrez aisément pourquoi je n'y suis pas resté longtemps.
    Mais ça laisse des bons souvenirs
    . Et puis d’écrire ses quelques lignes à une époque ou on déprime .
    ça FAIT DU BIEN!! 

     

    NB: JE TIENS QUAND MÊME A PRÉCISER/

    QUE TOUS LES HÔTEL DES VOYAGEURS

    NE SONT PAS TOUS COMME ÇA

    CELUI-CI ÉTAIT UNE EXCEPTION

     

                                          < retour à la liste

                                                                    fermer la bibliothèque >

     


    votre commentaire
  •                                     ... dont je suis un peu moins fière.

     

     

    biture en novembre

    à l’hôtel des voyageurs

     

                                                                            fermer la bibliothèque >

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
    Je ne suis que le chien.
     
    De l'autre bout de mon museau,
    De mon museau noir et mouillé,
    De l'autre bout de mon museau,
    Je les regarde se régaler.

    De la salade et du pâté,
    De la bonne viande assaisonnée,
    Des bons légumes frais et varié,
    Un beau gâteau pour terminer.

    Mais Moi, moi je n'en ai pas,
    C'est normal, je suis le chien!

    Ils rient de m'entendre soupirer,
    Enfin, on me donne à manger,
    Un peu de viande et de purée,
    Des bas morceaux gras et brûlés.

    Pas de noël, pas de cadeau,
    Pas de bougie sur un gâteau,
    Pas de vacances, et pas d'ami,
    Pas de visite, pas de sortie.

    Bien sûr puisque,
    je ne suis que le chien.

    J'aimerais bien en avoir aussi,
    De ces belles choses, bonnes et jolies,
    Un chien voisin à des habits,
    Mais lui, c'est un chien tout petit,

    Un autre encore, est mieux nourri,
    Mais lui c'est un chien plus joli,
    Cadeaux, Gâteaux, bougies, amis,
    Moi je n'ai rien de tout ceci.

      Parce que je suis,
    Qu'un simple chien.
     
    J'ai des vieux jouets tout abimés,
    En plus je n'ai même pas de lit,
    Je n'ai pas droit au beaux habits,
     
    Le chat lui a un beau collier,
    Une médaille pour le retrouver,
    Souvent il me fait des câlins,
    En cachette, quand ils sont loin,
    Pour pas qu'on le traite de vilain,
     
     
    Parce qu’un  vrai chat,
    N'aime pas les chiens.
     

    J'ai mon coussin vieux et crevé,
    J'ai mon placard dans le grenier,
    J'entends des enfants s'amuser,
    Courir, chanter, et rigoler...

    Et moi... Pourtant... Je leur ressemble...
    J'ai des pensées...Et j'ai un cœur...
    J'ai des blessures sur mes bras...
    Et des brûlures sur mes jambes...
    Un petit nez, bleu, et trempé.
     
     
    Car moi...moi
      pour eux je ne suis que

    <<Le chien>>
     
                                                          Véronique Cirillo-Monnier
     
     
                                    
     
                                            < retour à la liste
                                                                                              fermer la bibliothèque>

     


    9 commentaires